« Si Rebuffat l’a fait tu peux le faire » dit Catherine Destivelle à sa sœur lorsqu’elles se dressent au sommet de l’aiguille du Grépon (« Au delà des cimes » 2008). Cette phrase s’est gravée dans ma mémoire à tout jamais, nous portons en nous des potentiels insoupçonnés… C’est ce que j’ai découvert à l’issue de mon parcours de formation à la sophrologie caycedienne avec Natalia Caycedo. J’ai écrit ceci :
« Je ne suis plus la même. Indéniablement je suis différente puisque j’ai trouvé en moi un trésor ! Un trésor que j’ai découvert par moi-même ». En effet se former à la sophrologie caycedienne et plus particulièrement au Master, est aussi un cheminement personnel, un travail avec soi et par soi, en aucun cas sur soi. Un cheminement pareil au processus de transformation de la chenille au papillon comme le dit le Professeur Caycedo, et qui me rend digne et me donne envie de le rester toujours ! Un accomplissement de chaque jour dans le corps, le cœur et l’esprit, avec chaque jour renouvelée, l’intentionnalité de vivre des moments simples de joie, de partages, d’échanges, de découverte, d’admiration, dans le respect et l’authenticité. Une vie qui me ressemble, ma vie ! J’en mesure plus que jamais la responsabilité au sens où le conçoit la sophrologie, c’est à dire non pas un devoir ou une obligation, mais plutôt un engagement pris librement vis-à-vis de moi-même, comme une réponse aux valeurs qui sont les miennes. Une réponse à ce que je suis, à ce que j’ai découvert de moi en moi ! Et il m’appartient de maintenir cet équilibre jour après jour, moment après moment, respiration après respiration, au mieux pour aujourd’hui.
Il ne fait nul doute en moi qu’il faut avoir rencontré Natalia Caycedo pour comprendre l’essence de la sophrologie. Elle ne l’enseigne pas seulement, elle l’incarne et la transmet. Tout en elle est authenticité, profondeur, contemplation, simplicité. Chacun de ses regards que l’on croise est rempli d’admiration, chacun de ses moindres gestes est empreint de compassion et de bienveillance. Sa posture à elle seule invite au calme, au respect et à la dignité. Comment ne pas se sentir digne soi-même ? Les mots sont parfois trop faibles pour décrire ce que je vis, ce que je ressens, ce que je perçois. Et j’ose avouer que c’est si beau, si profond et si intense que j’ai presque envie de le garder au plus profond de moi comme une pierre précieuse, comme un trésor éternel. Lorsque ce matin je me suis réveillée, et que je me suis regardée dans le miroir, je me suis trouvée belle. Je suis émue par le chemin parcouru et confiante pour le chemin à parcourir, jour après jour.
« J’ai trouvé au fond de moi une si belle personne que je voudrais ne plus jamais la quitter… »
Martine Rottoli décembre 2013